Si l’affichage dynamique gagne du terrain dans les points de vente, c’est grâce à la baisse significative du prix des écrans ainsi qu’à la déconstruction d’a priori entourant l’installation. En effet, le coût de ces écrans digitaux au sein d’une boutique a tendance à faire peur, à la fois sur le moyen et le court terme. Cependant, le développement des technologies d’affichage a permis aux enseignes les plus modestes de pouvoir s’équiper d’écrans vitrine lumineux de bonne qualité sans se ruiner. Parmi ces technologies, c’est la LED qui a réellement fait avancer la relation entre boutiques et l’affichage dynamique.
Crown Heights s’intéresse de plus près à cette technologie et à la manière dont elle a changé la perception des coûts de l’affichage digital.
Des écrans vitrine plus adaptés à l’affichage dynamique
LED est l’acronyme de Light Emitting Diode. Il s’agit donc d’une technologie qui s’appuie sur un composant électronique : la diode. Ici, on parle d’une variété de diodes qui, lorsqu’elle est alimentée par un courant électrique, diffuse de la lumière.
La technologie LED est souvent assimilée aux écrans LCD et, à raison. Elle en est, en effet, une évolution logique.
Aujourd’hui, beaucoup d’écrans LCD utilisent la technologie LED. En fait, un écran LED est un écran LCD, à la différence près qu’il utilise le rétroéclairage par diodes et non pas par tubes lumineux. Cela permet d’afficher un rendu d’image plus homogène et plus agréable pour le spectateur.
Et les écrans vitrine dans tout ça ?
Si les premiers pas de l’affichage dynamique se sont faits avec la simple exposition d’un écran de télévision (tube cathodique compris) dans une vitrine, ce n’était évidemment pas le système optimal pour mettre en valeur des produits. L’apparition et la popularisation des écrans plats ont donné une nouvelle impulsion aux écrans vitrine : plus proche du passant avec une image plus stable et nette. Cependant, cela a également engendré de nouveaux problèmes et questionnements. Par exemple :
- Durée de vie de l’écran.
- Coût d’entretien.
- Gestion de l’énergie, consommation de l’écran.
- Eclairage, comment s’assurer sur l’image soit visible en toute circonstance.
Consommation et éclairage : une démarche attrayante
Lorsque l’on passe devant une vitrine équipée d’un écran, notre regard est forcément attiré. En effet, l’affichage dynamique génère dix fois plus de contacts visuels qu’un affichage traditionnel. Cependant, il est normal que, face à un affichage lumineux, la question de la consommation se pose. Là aussi, la technologie LED a permis de répondre à ces craintes avec des écrans plus économiques et durables.
Les écrans plats LED ont ainsi permis de :
- Réduire la consommation d’énergie des écrans vitrine. On enregistre une baisse d’environ 40% de l’énergie consommée.
- Allonger la durée de vie des écrans. Grâce à la meilleure gestion de l’énergie et des paramètres d’allumages, les écrans LED fonctionnent plus longtemps.
- Réduire le nombre de déchets. Il n’est plus nécessaire de changer régulièrement les écrans.
- Diminuer les besoins d’éclairage. Grâce au rétroéclairage, plus besoin d’investir dans autant de luminaires pour mettre en valeur les images diffusées.
La technologie LED est-elle dépassée ?
La technologie LED a connu de nombreuses évolutions afin de gagner en précision et en homogénéité de l’image. Cependant, elle ne représente qu’un seul pas en avant dans le grand univers des écrans. D’autres innovations et améliorations voient le jour. Ces dernières sont en train de considérablement modifier les codes des supports digitaux. Avec des écrans toujours plus grands, plus fins et plus précis, l’affichage dynamique dans les vitrines et dans les points de vente peut redoubler d’ingéniosité et d’inventivité. Les anciennes barrières se sont levées.
Parmi les technologies d’écrans plats les plus fréquentes :
Plus en détails
- La technologie OLED pour Organic Light-Emitting Diode. Cette variété de diode produit de la lumière grâce à des semi-conducteurs qui contiennent de l’oxygène, du carbone, de l’hydrogène et des atomes d’azote. C’est une réaction « organique ». Les écrans OLED offrent un meilleur rendu de l’image. Les écrans réagissent plus vite et sont moins impactés par les angles de vision et la luminosité. Par ailleurs, cette technologie permet de créer des écrans transparents et souples.
- La technologie QLED pour Quantum-LED. Les écrans QLED intègrent une couche de nano cristaux liquides entre l’écran LCD et le système de rétroéclairage LED. Cet ajout permet d’avoir des couleurs plus intenses, un meilleur équilibre des noirs et blancs et une constance de l’image peu importe l’angle de vue. Si elle a du mal à se distinguer réellement de la technologie OLED, la QLED se destine à des écrans de (très) grandes tailles.
- Micro-LED. C’est la rumeur qui parcourt l’industrie du digital. Il semblerait qu’Apple soit en train de travailler sur des écrans Micro-LED afin de les intégrer sur ses produits les plus petits comme l’Apple Watch. Cette technologie d’écrans afficherait des performances inédites comme une grande luminosité, un taux de rafraîchissement atteignant les 1000 Hz, un meilleur rendu des couleurs et une meilleure durée de vie. Toutefois, sa commercialisation n’est pas encore d’actualité.
L’impact de la LED est également visible lors des salons et expositions. C’était notamment le cas lors de l’ISE 2019 où les différents fabricants d’écrans ont continué de proposer des écrans toujours plus impressionnants pour repousser les limites de l’affichage dynamique.
La technologie LED (et toutes celles qui lui ont succédé) a permis de réduire les préjugés autour des coûts de l’affichage dynamique et notamment concernant la consommation d’énergie des écrans vitrine. Elle a également permis de re-basculer le focus des retailers sur le contenu diffusé et la stratégie qui l’entoure. Sur ce que les écrans devaient mettre en valeur et ainsi, se diriger vers des solutions d’affichage dynamique adaptée aux besoins de chacun pour gagner en rentabilité.
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Cet article a été publié pour la 1ère fois en mars 2018.